Nouveaux récits et nouvelles ontologies dans le rapport à l’animal ? Mécanismes d’évolutions et résistances

Qu’il soit intégré au développement des Animal Studies dans leur dimension militante, épistémologiquement subjective ou militante (Michalon, 2017) ou qu’il soit traité de manière plus classique à l’aune d’une discipline, la question du rapport à l’animal a « traversé le campus » (ib., 322) pour se déplacer des sciences dures vers les sciences humaines et sociales. Cette journée d’étude organisée par le GRESEC dans le cadre du projet de recherche EquiDisCo 2.0 (https://equidisco.hypotheses.org) postule l’émergence de nouveaux récits et de nouvelles ontologies dans le rapport à l’animal et interroge la place que peuvent avoir les sciences de l’information et de la communication sur ces thématiques de l’animal et du vivant. En effet, les SIC investissent en définitive assez peu ce champ comme l’a démontré la récente journée d’étude « Penser le vivant en sciences de l’information et de la communication » organisée par le GRIPIC (2024). Volontairement pluridisciplinaire, la journée d’étude NORA vise, à travers la question du bien-être animal, à mettre en lumière deux postures favorisées par de nouvelles formes de médiatisation : le militantisme animal et à l’autre côté du spectre une forme de détournement de cette posture à travers le développement de nouvelles esthétiques et affichage du soi à travers l’animal.