1er Colloque Afrique Développement Innovation

5-7 oct. 2022
Institut d'Administration des Entreprises (IAE) - Université de Poitiers Bât.E1 20 rue Guillaume VII le Troubadour TSA 61116 86073 POITIERS Cedex 9, France - Poitiers (France)

https://adi2022.sciencesconf.org

1er Colloque International "Afrique Développement Innovation" Appel à communications IAE – Université de Poitiers Colloque présentiel et distanciel : 6 & 7 octobre 2022 Journée professionnelle : 5 octobre 2022 Quelle recherche sur et pour l'innovation en Afrique(s) ? Président du comité d'organisation Christian MARCON Professeur des Universités IAE - Université de Poitiers Laboratoire CEREGE, France Né en 2021, le projet de recherche ADI (Afrique Développement Innovation), soutenu par la Fondation Sefacil, porte sur l'innovation comme facteur de développement des organisations en Afrique, à la fois source d'avantages concurrentiels directs, et source d'avantages non directement concurrentiels par sa contribution au bien-être individuel et collectif. Les enjeux de déploiement des innovations se fondent sur diverses raisons et se constatent dans de multiples domaines. En termes stratégiques, managériaux, écologiques, numériques et de gouvernance, ces différents domaines, qui se connectent, s'articulent dans ce projet dans une logique de réflexions prospectives. Ils sont étudiés sur le terrain de la logistique et du transport. L'innovation sous toutes ses formes, y compris qualitatives, est donc un moteur de performance économique et de développement social. Première manifestation organisée dans le cadre de ce contrat de recherche, le Forum International Virtuel ADI, sur le thème de « L'innovation dans le transport et la logistique au service du développement en Afrique », qui s'est tenu les 3 et 4 février 2022, a permis un vaste échange de vues entre chercheurs et acteurs de terrain sur ces thèmes et sur les problématiques actuelles qui traversent les organisations, les infrastructures de transport et de la logistique, et sur le besoin de renforcer les capacités professionnelles et de résilience. Il en est ressorti la nécessité de jeter un regard continental (« l'(es) Afrique ») profond sur ces sujets, et d'articuler les réflexions à trois échelles d'analyses : macro, méso et micro. Derrière la complexité des projets et des stratégies se profilent des questions posées aussi bien aux entreprises (acteurs économiques et parties prenantes), aux gouvernements et à leurs administrations, aux Organisations Non Gouvernementales (ONG), ainsi qu'à la société civile qui s'organisent pour que les enjeux de l'innovation dans le transport et la logistique ne restent pas strictement techniques et commerciaux. En effet, les aspirations des populations locales et celles du continent dans son ensemble à un développement plus durable, plus vertueux et à une réponse aux attentes sociales et sociétales, influent sur les décisions et les actions de courts et moyens termes. Naissent ainsi des tensions entre contraintes de concurrence internationale, y compris intra régionale, et émergence d'un management qui conjugue posture et orientations africaines et normes internationales, en s'appuyant sur des critères mieux enracinés dans la diversité des réalités du continent. Les choix stratégiques semblent être déterminants. Le transport et la logistique sont des éléments de développement et de compétitivité forts dont les innovations peuvent trouver leur substance d'application. Par exemple, la question globale du transport en Afrique est à la fois une question d'infrastructures logistiques (ports majeurs et ports secondaires, plateformes, équipements, entrepôts, voies d'accès et routes...) et d'infrastructures numériques permettant l'émergence de start-ups, créant les connexions nécessaires aux activités commerciales, logistiques, informationnelles... Sur le terrain de la logistique et du transport en Afrique, et des relations internationales avec l'Afrique – que certains analysent comme « des Afriques », les questions relatives à l'innovation en, et pour, l'Afrique interpellent directement la recherche et tous les chercheurs (pas seulement ceux qui consacrent leurs travaux à l'Afrique) sur leurs fondamentaux. Quels défis l'innovation lance-t-elle à la recherche en et pour l'(es)Afrique(s) ? Ce premier colloque international ADI prolonge les échanges issus du forum international virtuel ADI afin de produire des recherches utiles à l'Afrique (aux Afriques). La question de la recherche sur et pour l'innovation en Afrique (s) s'entend dans la recherche fondamentale, pragmatique, empirique et de terrain. Les auteurs sont ainsi invités à proposer des communications pour traiter les questions transversales suivantes – sans que la liste soit exhaustive. 1. Quelles sont les innovations robustes agissantes en Afrique ? Quelles sont les orientations prospectives ? Comment innover sans copier ce qui se fait ailleurs ? Comment éviter de devenir un territoire de production à bas coût ? Comment créer et contrôler les chaines de valeur locales et continentales en s'appuyant sur les complémentarités dans les secteurs clés de l'agriculture et de l'énergie ? Comment faire évoluer le transport et plus largement la logistique vers des pratiques plus innovantes en phase avec les besoins de la transition écologique dans un contexte d'urgence climatique qui frappe le continent africain tout autant que les autres régions du monde ? Comment l'innovation peut-elle être une valeur éthique ? Comment le numérique peut-il faciliter le commerce intrarégional ou aider au développement du e-commerce en Afrique ? Comment développer l'accès à l'information et la production d'une information enracinée pour développer des projets entre pays africains ? Comment assurer la sécurité numérique pour soutenir les innovations des modèles d'affaires ? Quelles compétences pour accompagner les organisations africaines dans leur transformation digitalisée ? Quel est le rôle et la place de la femme dans les projets et les moteurs d'innovation ? Comment prendre en compte les transitions sociales majeures dans les modèles de gestion des acteurs de la logistique et du transport ? Quelle place donner au secteur informel ? Comment l'innovation en Afrique peut-elle offrir des opportunités d'apprentissage, de renforcement des capacités professionnelles et de résilience, et qui, traduites dans ses innovations, sont des sources de performances et de développement social et économique ? 2. Quelle recherche sur l'innovation dans les organisations en Afrique ? Quel est l'état des connaissances ? La recherche académique est-elle suffisamment proche du terrain en Afrique ? Comment est-elle produite ou comment la produire ? Quels acteurs la produisent ? Pour quels objectifs ? Pour quels impacts ? Si elle produit effectivement, que restitue-t-elle au terrain ? Comment est-elle diffusée ou comment-devrait-elle être diffusée ? Que produit-elle en retour pour les Africains ? Quelles utilités managériales ? 3. Quelle recherche locale et enracinée ? Dans quelle mesure la recherche menée sur et pour l'Afrique doit-elle être enracinée (Kamdem, Chevalier, Payaud (dir), La recherche enracinée en management, 2020) ? Quelle doit être la part et le rôle de l' « ethic » (l'universel) et de l' « emic » (le particulier) dans les fondements de la recherche ? Peut-il, doit-il y avoir une recherche « à l'africaine » comme il est souhaitable qu'il y ait un modèle africain de management ? Quelle place accorder aux diverses strates de recherche que sont la recherche fondamentale et la recherche pragmatique, empirique, de terrain ? Quelles pratiques de recherche sont les plus performantes ? Quelles méthodes de recherche innovantes ou atypiques imaginer pour construire des données robustes permettant une analyse scientifique ? Quelles épistémologies sont les mieux adaptées ? A quelle échelle mener les recherches ? Avec quelles méthodologies ? Quels défis sont lancés par la recherche réalisée par les entreprises à la recherche locale (observation et documentation) ? 4. Comment connecter les acteurs académiques de la recherche avec les besoins en recherche des acteurs de terrain ? Selon quels modèles d'interaction, de financement, d'organisation ? Comment éviter une normalisation de la production scientifique en management qui réponde aux contraintes issues des logiques de classement, au risque de replier la recherche vers des logiques professionnelles internes qui s'éloignent des besoins des acteurs du terrain ? Comment évaluer la pertinence de ce que la recherche produit ? Comment apprécier la complexité des modalités relationnelles et transactionnelles mises en place en Afrique et entre l'Afrique et le reste du monde ? Une attention toute particulière sera accordée aux communications qui opéreront un lien entre ces questions et les problématiques de transport et de logistique en Afrique puisque c'est là le cœur du sujet. Mais des propositions moins directement focalisées sur ce terrain de recherche pourront aussi être retenues, dès lors que leurs conclusions pourraient être transposées sur le terrain principal – ce qu'il reviendra aux auteurs de montrer. Consignes pour la soumission d'une proposition La proposition devra être rédigée en français ou en anglais et comprendre les éléments suivants : 1. Sur une première page (Anonyme) - Le titre de votre communication (au maximum 180 caractères espaces compris) qui établit un lien avec le texte de cadrage du colloque. - Un résumé (au maximum 1 500 caractères espaces comprises) qui permet de situer la communication dans le cadrage général du colloque. Il doit aussi contenir des éléments de problématique, un ou des objectifs de recherche, un cadre conceptuel ou de référence, la méthodologie ainsi que des résultats de recherche annoncés ou attendus. - 4-5 mots clés 2. Sur une seconde page - Le nom du ou des auteur(s), adresse postale, numéro de téléphone, courrier électronique, le statut, département, établissement de rattachement de(s) auteur(s) 3. Sur une troisième page, la proposition de communication doit comprendre : - Une proposition de 6000 signes espaces compris (maximum) en format Times New Roman, caractère 12 et interligne simple - Un plan de la communication - Les principales références bibliographiques qui seront mobilisées Toute proposition de communication devra être déposée sur la plateforme Sciencesconf à l'adresse : https://adi2022.sciencesconf.org/ Pour solliciter les organisateurs du colloque pour toute autre question : colloqueADI2022@poitiers.iae-france.fr Calendrier : • 5 mai : diffusion de l'appel • 20 juin : ouverture du site • 1er juillet : réception des propositions de communication (résumé long) • 13 juillet : envoi des réponses aux auteurs + communication sur le colloque • 1er septembre : début des inscriptions • 10 septembre : réception des textes • 15 septembre : diffusion du programme du colloque • 6 & 7 octobre : colloque • 15 novembre : retour des textes par les auteurs après révision personnelle • Décembre : Début du processus de reviewing en vue d'une parution Frais d'inscription prévisionnels au colloque : Participation en présentiel (recommandée) : - Enseignant, chercheur, professionnel : 50 € - Doctorant : gratuit - Repas de gala : 50 € Participation à distance possible (en cas d'impossibilité d'être en présentiel) : gratuit Responsables scientifiques Christian MARCON, IAE - Université de Poitiers, France. Suzanne APITSA, CEREGE, IAE – Université de Poitiers, France. Brigitte DAUDET, EM Normandie, France. Comité scientifique : Mahamat ABDELLATIF, ISTA – CEMAC de Libreville, Gabon. Boualem ALIOUAT, Université Côte d'Azur , France. Benjamin ALLAGBÉ SOTONDJI, Université d'Abomey-Calavi, Bénin. Suzanne M. APITSA, CEREGE, IAE - Université de Poitiers, France. Boubacar BAIDARI, Université Abdou Moumouni de Niamey, Niger. Pierre BARET, EXCELIA Business School, France. Karim BEN KAHLA, Ecole Supérieur de Commerce de Tunis, Tunisie. Fares BOUBAKOUR, eHEC Alger, Algérie Geneviève CAUSSE – ESCP Business School, Paris campus, France Annie CORNET, Hec-Ulg, Belgique Boualem-Ammar CHEBIRA , Université Badji Mokhtar à Annaba, Algérie Foued CHERIET, Montpellier SupAgro, France. Françoise CHEVALIER – HEC Paris, France Nawal DAFFEUR, Université de Poitiers, France, eHEC Alger, Algérie. Brigitte DAUDET, EM Normandie METIS, France. Ahmadou Halassi DICKO, Université de Bamako, Mali. Fatou DIOP SALL, Université Cheikh Anta Diop, École Supérieure Polytechnique, Sénégal. Chantal FURHER, Université de La Réunion, La Réunion. Mouhoub HANI, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, France. Anicia JAEGLER, KEDGE Business School, France. Emmanuel KAMDEM, ESSEC, CERAME, Université de Douala, IME, Cameroun. Alain KIYINDOU, Université Bordeaux Montaigne, France. Messan LIHOUSSOU, IUT-Université de Parakou, Bénin. Sabine LIMBOURG, HEC Université de Liège, Belgique. Christian MARCON, IAE - Université de Poitiers, France. Ulrike MAYRHOFER, IAE de Nice - Université Côte d'Azur, France. Bachir MAZOUZ, École Nationale d'Administration Publique, Canada. Ababacar MBENGUE, Université de Reims, France Pierre-Xavier MESCHI, IAE Aix-Marseille, Aix-Marseille Université, France. Dominique MEVA'A ABOMO, Université de Douala, Cameroun. Éric MILLIOT, Nantes Université, FLCE, France. Philippe MOUILLOT, IAE - Université de Poitiers, France. Hadj NEKKA, Université d'Angers, France. Mehdi NEKHILI, Le Mans Université, France. Alexis N'GUESSAN, Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, Côte d'Ivoire. Sophie NIVOIX, Université de Poitiers, France. Viviane ONDOUA BIWOLE, Université de Yaoundé II/Soa, Cameroun, Yale unversity, USA, Yvon PESQUEUX, CNAM, France. Gilles PACHE, Aix-Marseille Université, France. Frédéric PREVOT, KEDGE Business School, France. Nathalie PRIME, ESCP Business School, Paris campus, France. Gilde RALANDISON, INSCAE, Madagascar. Hasina RASOLONJATOVO, INSCAE, Madagascar. Fabrice ROUBELAT, IAE – Université de Poitiers, France. Bertrand SOGBOSSI B., Université de Parakou, Benin. Thomas STENGER, IAE – Université de Poitiers, France. Mesmin TCHINDJANG, Université de Yaoundé I, Cameroun. Nadine TOURNOIS, IAE de Nice - Université Côte d'Azur, France. Dora TRIKI, ESCE International Business School (France), France. Philippe VERY, EDHEC Business School, France. Comité d'organisation : Christian MARCON, Président du comité d'organisation, IAE - Université de Poitiers, France. Suzanne APITSA, CEREGE, IAE – Université de Poitiers, France. Nawal DAFFEUR, IAE – Université de Poitiers, France. Brigitte DAUDET, EM Normandie, France. Éric MILLIOT, Nantes Université, France. Équipe technique du comité d'organisation Sophie NIVOIX, Université de Poitiers, France. Sarah ATTIA, doctorante, IAE - Université de Poitiers, France. Mathis NAVARD, doctorant, IAE - Université de Poitiers, France. Corentin GAILLARD, doctorant, IAE - Université de Poitiers, France. Julie ROBIN, DU Recherche, IAE - Université de Poitiers, France. Support administratif, informatique et logistique Laurence SAUVETRE, IAE de Poitiers, France. Sébastien SOUBIE, IAE de Poitiers, France. Estéban TORRES, IAE de Poitiers, France. Jonathan CARI, IAE de Poitiers, France. Responsable scientifique du projet ADI : Suzanne APITSA
Discipline scientifique :  Gestion et management - Sciences de l'information et de la communication

Lieu de la conférence
Personnes connectées : 327 |  Contact |  À propos |  RSS |  Vie privée |  Accessibilité