Vingtièmes Journées d'Etudes en Psychologie Sociales - Regards passés et horizons d’avenir sur la psychologie sociale d’ici et d’ailleurs

En novembre 2022, les Journées d’Etudes en Psychologie Sociale (JEPS) fêteront leur vingtième anniversaire. Depuis 20 ans, les JEPS réunissent chaque année des praticiennes/praticiens et des chercheuses/chercheurs de diverses institutions françaises et étrangères. Ces personnalités invitées débattent, durant des temps de conférence, de l’étude des processus d’élaboration, d’appropriation et de transformation des connaissances en tant que croyances et représentations sociales, à partir d’objets constituant des enjeux sociétaux (la mémoire collective, les crises sanitaires, la mondialisation, l’homophobie, l’identité religieuse, l’organisation temporelle, l’espace urbain, les questions de genre, les nouvelles formes d’alimentation, les nouvelles formes de travail et la souffrance au travail, le rapport au corps, etc.). Pour cette date anniversaire, l’équipe de psychologie sociale brestoise du Laboratoire de Psychologie : Cognition, Comportement, Communication (LP3C) a souhaité marquer l’événement en organisant un colloque international ouvert à communications. Au sein de ce colloque, interviendront des personnalités ayant déjà participé aux JEPS et de nouvelles personnes, entremêlant ainsi les regards rétrospectifs et les questionnements inédits. C’est dans cette optique que s’inscrit cet appel à communications exceptionnel. Ces vingtièmes JEPS, « Regards passés et horizons d’avenir sur la psychologie sociale d’ici et d’ailleurs », seront l’occasion d’une réflexion a posteriori sur vingt années de thématiques, travaillées au cours de ces journées, sous le regard de la psychologie sociale. Ces journées seront aussi l’occasion de faire le point sur la manière dont elles sont actuellement abordées et d’engager de nouvelles pistes de réflexions. Pour ce faire, trois axes thématiques interdépendants ont été privilégiés par le comité scientifique : 1) Diversité des formes d’engagement, 2) Développement des réseaux sociaux, 3) Appartenances sociales et définitions de soi. Diversité des formes d’engagement : Cet axe a pour objectif de discuter des diverses formes d’engagement, de leur histoire et de leur transformation dans les sociétés modernes (Moscovici, 1989). Parmi ces diverses formes, pourront être discutées tout autant les formes de l’engagement citoyen (ex. envers le climat, l’égalité des droits…) que les formes de radicalisation, les mouvements complotistes, la montée des extrêmes, etc. Il s’agira de réfléchir à la manière dont ces diverses formes d’engagement, affichant des positions parfois polémiques, contribuent à définir ou redéfinir la société moderne. Développement des réseaux sociaux : L’accent portera ici sur les formes de communication et de socialisation liées aux réseaux sociaux. Cet axe abordera la construction des représentations qu’elles induisent et que Moscovici (1993) qualifiait de cyber-représentations. Il s’agira dans cet axe de réfléchir à la transformation des communications, au rôle du numérique dans l’accélération de cette transformation ainsi qu’à ce que cela implique en termes de processus de socialisation chez les jeunes et les adultes. Appartenances sociales et définitions de soi : Enfin, après avoir abordé les questions des formes d’engagement, des formes de communication et de socialisation, il sera nécessaire de questionner leur impact sur la manière dont se construit l’individu, objet du regard disciplinaire. Ce dernier axe sera l’occasion de traiter d’une antienne de la psychologie sociale : l’identité. Il interrogera les différentes facettes de ce thème en psychologie sociale en lien, par exemple, avec la mémoire, l’appropriation ou l’attachement, les croyances. Les communications proposées devront s’inscrire dans un de ces trois axes. Elles pourront présenter soit des résultats de recherches empiriques, soit questionner la manière dont la recherche en psychologie sociale aborde ces axes. Ce dernier point sera l’occasion d’interroger des positionnements de chercheuses/chercheurs ou de praticiennes/praticiens. Il amènera également à questionner la manière de penser le « social » aujourd’hui ou de définir le « contexte social ». Chaque axe fera l’objet d’une session constituée de communications orales et affichées, ainsi que d’une table ronde, pouvant être théorique ou appliquée.