Journée toulousaine de psychomotricité

Le concept de médecine fondée sur les preuves est né dans les années 1980 au Canada. Il s’étend aujourd’hui au domaine de la rééducation avec pour objectif de faire de cette approche une science, tout en conservant sa dimension humaine. Bien qu’elle puisse être recommandée par les agences sanitaires (HAS, Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées : diagnostic et prise en charge, 2011 ; HAS, Trouble du spectre de l’autisme - Signes d’alerte, repérage, diagnostic et évaluation chez l’enfant et l’adolescent, 2018) et les autorités scientifiques (Expertise collective de l’INSERM, trouble développemental de la coordination, 2019), l’approche en psychomotricité reste peu évaluée. Elle doit aujourd’hui pouvoir fonder son efficacité sur des connaissances théoriques et sur des preuves scientifiques. Les éditions antérieures de la Journée Toulousaine de Psychomotricité ont successivement apporté des éléments de réflexion à ce sujet– qu’il s’agisse de la première JTP en 1990 qui rappelait la nécessité de positionner la psychomotricité dans une rigueur scientifique, l’édition de 2018 portant sur la science et la psychomotricité, ou celle de 2021 rappelant la place du bilan psychomoteur dans la démarche du psychomotricien. L’objectif principal de la journée de 2022, au prisme des recherches scientifiques et des expériences de terrain, sera de présenter des interventions en psychomotricité validées par des études de cas, des protocoles à cas unique, ou des essais contrôlés.